Pogačar remporte son quatrième Tour de France : « Je ne suis pas encore habitué à tout ça. »

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27
Jul
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Le champion slovène fait preuve d'humilité et de respect dans son discours de victoire sur les Champs-Élysées

Pour la quatrième fois de sa carrière, Tadej Pogačar s'est retrouvé sur le podium des Champs-Élysées en tant que vainqueur du Tour de France 2025, mais le champion slovène a admis qu'il n'était toujours pas tout à fait à l'aise avec les projecteurs braqués sur lui.

"Je ne me suis pas encore habitué à parler devant autant de monde avec un micro et toutes les caméras braquées sur nous", a avoué le jeune homme de 26 ans, malgré ses quatre victoires sur le Tour, le maillot arc-en-ciel et d'innombrables succès dans les Classiques.

Dominateur mais volontairement humble, Pogačar a remercié ses compagnons de podium Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) et Florian Lipowitz (Red Bull-Bora-Hansgrohe). Avec Vingegaard en particulier, il a établi un record historique : c'est la première fois que deux coureurs partagent le podium du Tour cinq années de suite, dans ce qui s'est avéré davantage une relation de respect mutuel qu'une rivalité acharnée.

« C'est un honneur et un plaisir d'être sur ce podium aux côtés des deux meilleurs coureurs de la course. C'était un Tour de France vraiment difficile, et je suis extrêmement heureux et fier d'être ici », a déclaré le Slovène.

Le vainqueur a ensuite remercié sa famille, son équipe et ses fans qui l'ont soutenu sur les routes françaises, où il est désormais considéré comme une véritable rock star : « Les fans ont été incroyables, presque aucune hostilité pendant les 21 étapes. C'était magnifique de voir autant d'enfants encourager tous les coureurs, pas seulement un. »

Malgré la large marge de victoire, Pogačar a souligné à quel point cette édition était difficile : « C'était l'un des Tours les plus difficiles que j'ai jamais fait, donc je dois beaucoup de respect à tous les coureurs qui l'ont terminé. »

Il a conclu avec son humour caractéristique : « Que puis-je dire de plus, je ne sais pas... peut-être que je reviendrai », a-t-il plaisanté avant de faire ses derniers adieux, confirmant une fois de plus sa capacité à ne pas se prendre trop au sérieux malgré ses succès.

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