Tour de France : Déception et espoir dans les sprints

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12
Jul
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Tim Merlier subit une crevaison, tandis que Kaden Groves voit la troisième place comme un pas en avant

Les défaites au sprint du Tour de France peuvent avoir des significations différentes pour chaque coureur. Les réactions contrastées de Tim Merlier et Kaden Groves lors de l'étape de Laval en sont la preuve.

Le malheur de Merlier

Pour Tim Merlier (Soudal-QuickStep), c'était une journée à oublier. Une crevaison à 12,5 km de l'arrivée a compromis ses chances de victoire. S'il a réussi à rejoindre le groupe, le Belge n'a pas réussi à trouver la position idéale pour le sprint final. « Après la crevaison, j'ai réussi à revenir, mais au moment crucial, nous n'avons pas pu revenir à l'avant », a expliqué un Merlier déçu, qui a terminé à la 56e place.

Groves voit le verre à moitié plein

Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck) était dans une situation différente, terminant troisième derrière Jonathan Milan. L'Australien, qui a remplacé son coéquipier Jasper Philipsen après sa chute lors de la troisième étape, voit son arrivée comme un pas dans la bonne direction : « J'ai lâché dans les 200 derniers mètres, mais Milan était super fort. Ce n'est que la troisième place, mais je pense que c'est un pas en avant et je suis convaincu que la victoire est possible. »

Amplification de tournée

Groves, qui fait ses débuts sur la Grande Boucle, découvre à quel point tout est magnifié dans la course française : « C'est complètement différent. Un sprint est toujours un sprint, mais ici, les risques sont plus grands, le public plus nombreux, et si au Giro le final commence à 50 km de l'arrivée, ici, il peut commencer dès 80 km. Le Tour est vraiment d'un autre niveau. »